À peine libéré de prison, un truand monte un fabuleux hold-up avec l’aide d’un gangster évadé et d’un ancien policier alcoolique. Le coup réussit. Le receleur, effrayé par l’importance du butin, leur recommande de s’adresser à un spécialiste. Ce dernier n’est autre que le commissaire chargé de l’enquête.
Policier-Suspense - France/Italie - 1970 - 140 min - Couleurs - 1.85:1
1970 | France / Italie | 140 mn | Couleurs | 1.66:1 | VISA : 36 714 | Version Française
un film de Jean-Pierre MELVILLE
avec Alain DELON, André BOURVIL, Gian Maria VOLONTÉ, Yves MONTAND,François PÉRIER
scénario original, adaptation, dialogue Jean-Pierre MELVILLE
musique Éric DEMARSAN
directeur de la photographie Henri DECAË
décors Théo MEURISSE
directeur du son Jean NENY
produit par Robert DORFMANN
un film réalisé par Jean-Pierre MELVILLE
Trailer:
Né dans une famille juive alsacienne, Jean-Pierre Grumbach décide à l’âge de 15 ans de devenir cinéaste après avoir assisté à la projection du film de Frank Lloyd, Cavalcade. Durant la Seconde Guerre mondiale, il part rejoindre la France libre à Londres en 1942 et prend alors le pseudonyme de Melville, en hommage à l’auteur de Moby Dick. Après s'être vu refuser l'attribution de la carte d’assistant metteur en scène, il se lance en 1946 dans la réalisation du court-métrage, 24 heures de la vie d’un clown. L’année suivante, il tourne, dans des conditions précaires, son premier long-métrage, Le Silence de la mer, d’après le roman de Vercors publié clandestinement durant la guerre. En 1950, Jean Cocteau lui confie la réalisation de l’adaptation pour le grand écran de son roman Les Enfants terribles. Cinq ans plus tard, il crée ses propres studios de cinéma, les studios Jenner, dans le XIIIe arrondissement de Paris, où il tournera les intérieurs de ses films pendant une dizaine d’années. Fasciné par le cinéma américain, notamment par les œuvres de Howard Hawks et John Huston, il signe une série de films noirs durant les années 1950 et 1960 comme Bob le Flambeur, Deux hommes dans Manhattan ou encore Le Doulos. Ceux-ci marquèrent profondément les jeunes cinéastes de la Nouvelle Vague, qui voient en lui un père spirituel. Grâce à ses collaborations avec Jean-Paul Belmondo (Léon Morin, prêtre, Le Doulos, L’Aîné des Ferchaux), Jean- Pierre Melville rencontre plusieurs succès commerciaux qui lui permettent de renouer avec son genre de prédilection, le film noir, avec Le Deuxième Souffle (1966), avec Lino Ventura, et Le Samouraï (1967), avec un Alain Delon magistral dans la peau de Jef Costello, un tueur professionnel extrêmement solitaire. En 1969, il dirige Lino Ventura, Simone Signoret, Paul Meurisse et Jean-Pierre Cassel dans L’Armée des ombres, film sur les activités et la vie extrêmement difficile d’un réseau de résistants sous l’Occupation allemande. En 1970, le cinéaste réunit un casting trois étoiles (Alain Delon, Yves Montand et Bourvil) dans Le Cercle rouge, l’un des meilleurs films noirs des années 1970. Deux ans plus tard, il retrouve Alain Delon pour les besoins de son dernier film Un flic, un polar qui ne rencontre pas son public à sa sortie. Jean-Pierre Melville meurt le 2 août 1973 à Paris. Son œuvre, dominée par la solitude, l’échec et la mort, a influencé plusieurs générations de réalisateurs, notamment Martin Scorsese, John Woo, Michael Mann, Johnny To ou encore Quentin Tarantino.W.B.
FILMOGRAPHIE
"24 heures de la vie d'un clown" |
1946 |
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1949 |
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1950 |
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1953 |
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1956 |
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1959 |
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1961 |
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1962 |
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1963 |
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1966 |
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1967 |
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1969 |
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1970 |
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1972 |