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Fort de 50 ans de carrière, Eric Demarsan a dernièrement composé la série Netflix NOTRE-DAME, LA PART DU FEU réalisé par Hervé Hadmar avec qui il entretient une collaboration soutenue : LES OUBLIÉES (2007), PIGALLE LA NUIT (2009), SIGNATURE (2011), ROMANCE (2020), ou encore les séries co-réalisées avec Marc Herpoux : LES TÉMOINS (2014-2017) ou AU-DELÀ DES MURS (2016).
Il a composé les musiques de quelques-uns des plus grands classiques du cinéma noir français, notamment pour Jean-Pierre Melville avec L’ARMÉE DES OMBRES (1969) et LE CERCLE ROUGE (1970). En 2020, il compose d’ailleurs la musique originale du documentaire Arte MELVILLE, LE DERNIER SAMOURAÏ en hommage au réalisateur.
« Sens mélodique unique, harmonies perverses, orchestrations décoiffantes, la musique d’Eric Demarsan étonne, surprend et mérite d’être appréciée dans la pleine dimension de son originalité ». (Stéphane Lerouge)
Ces partitions marquantes lui ont fait rencontrer dans les années 2000 le cineaste Guillaume Nicloux pour lequel il a composé : UNE AFFAIRE PRIVÉE, CETTE FEMMELÀ, LE CONCILE DE PIERRE, THE END ou encore la fiction TV L’AFFAIRE GORDJI, HISTOIRE D’UNE COHABITATION.
Il a également partagé l’affiche de 7 films de Jean-Pierre Mocky dont L’IBIS ROUGE mais également celles de nombreux réalisateurs : Christian Gion avec C’EST DUR POUR TOUT LE MONDE, Costa-Gavras avec SECTION SPÉCIALE, Pierre Zucca avec ROBERTE ou encore Patrice Leconte avec LES SPÉCIALISTES. Il s’est également illustré en télévision sur LA DERNIÈRE FÊTE de Pierre Granier- Deferre et CLARISSA de Jacques Deray.
Eric Demarsan fut révélé au milieu audiovisuel (cinéma d’auteur et télévision) dès les années soixante-dix, notamment grâce à son travail d’orchestrateur auprès de compositeurs de musiques de film de renom comme Michel Magne (de 1965 à 1967) ou encore François de Roubaix. À leurs côtés, il apprend le métier sur la série des ANGÉLIQUE de Bernard Borderie, FANTÔMAS de André Hunebelle, LES CHEVALIERS DU CIEL de François Villiers, ainsi que LE SAMOURAÏ de Jean-Pierre Melville ou encore DIABOLIQUEMENT VÔTRE de Julien Duvivier.
Siddiq Barmak est né à Panjshir, en Afghanistan, en 1962. Il a obtenu une maîtrise en cinéma au VGIK de Moscou en 1987.
Son premier long métrage, « Osama » (2003), a été primé dans de nombreux festivals prestigieux tels que Cannes, Busan et Londres. Il a également reçu le prix du meilleur film en langue étrangère aux Golden Globe Awards en 2004. Le deuxième film de Barmak, « Opium War » (2008), a été reconnu comme le meilleur film lors des festivals internationaux de Rome, Batumi, Pristina, Kish et d'autres festivals.
Outre ses activités cinématographiques, M. Barmak a joué un rôle essentiel dans la publication du premier magazine cinématographique d'Afghanistan, « Cinema », et a contribué à l'enseignement du cinéma à l'université de Kaboul.
Il est membre de l'Academy of Motion Picture Arts and Sciences et de Netpac.
Actuellement basé en France, Siddiq Barmak est plongé dans la production de son prochain film, « The Postman ».
Scénariste, producteur et réalisateur français d'origine géorgienne. Né en 1979 à Tbilissi, en Géorgie. Il a émigré en France à l'âge de 17 ans. Son premier long métrage, the film 13 (2005), a été primé au festival du film de Venise, au festival du film de Sundance et à l'académie européenne du film.
FILMOGRAPHY
2018 « SECT », SÉRIE TÉLÉVISÉE, 8 ÉPISODES, GUDSTORIMEDIA
2017 « MONEY », LONG MÉTRAGE, ELECTRICK FILMS (FRANCE)
2010 « 13 », LONG MÉTRAGE, OVERNIGHT FILMS, MORABITO PICTURE COMPANY, BARBARIAN FILMS (USA)
2006 « INHERITANCE », LONG MÉTRAGE, LES FILMS DE LA STRADA, QUASAR PICTURES, PREMIUM FILMS, SOLIMANE PRODUCTIONS (FRANCE/GEORGIE)
2005 « THIRTEEN », LONG MÉTRAGE, LES FILMS DE LA STRADA, QUASAR PICTURES, SOLIMANE PRODUCTIONS, MK2 PRODUCTIONS (FRANCE)
AWARDS
2017 - Grand Prix Et Prix Du Meilleur Réalisateur Au Festival International Du Film De Bruxelles - Film « Money ».
2007 - Prix Spécial Du Jury Au Festival International Du Film De Sundance (États-Unis) - Film « Inheritance ».
2007 - Nomination Pour Le César Du Meilleur Premier Film - Film « 13 ».
2006 - Prix De L'académie Européenne Du Cinéma Dans La Catégorie « Découverte Européenne De L'année ». - Film « Thirteen »
2006 - Prix Fipresci Au Festival International Du Film De Transylvanie (Roumanie) Pour « Thirteen ».
2006 - Grand Prix Du Jury Au Festival Du Film De Sundance (Usa) - Film « Thirteen ».
2005 - Prix Du Réalisateur Au Festival International Du Film De Tbilissi (Géorgie) - Film « Thirteen ».
2005 - Prix Luigi De Laurentiis Du Meilleur Premier Film Et Prix Netpac Au Festival International Du Film De Venise (Italie) - Film « Thirteen ».
Elle fait ses débuts au cinéma à l’âge de dix ans, dans C’était au bord de la mer. C’est avec Bouge pas, meurs, ressuscite de Vitali Kanevski qu’elle obtient un premier rôle particulièrement remarqué, le film remportant la Caméra d’or en 1990 au Festival de Cannes. Elle retrouve ensuite le cinéaste russe et participe aux tournages de Une vie indépendante puis du documentaire Nous, les enfants du XXe siècle.
En 1998, elle tourne dans Des monstres et des hommes du jeune réalisateur russe Alekseï Balabanov. En parallèle de ses tournages, elle poursuit des études de sciences humaines à l’Université de Saint-Pétersbourg. La fin des années 90 est marquée par les bouleversements de son pays. La situation économique et politique la pousse à prendre la décision de quitter la Russie et de partir en France. Elle commence par apprendre le français pour jouer dans Le fils de Gascogne, aux côtés d’actrices d’ascendance russe, telles que Macha Méril et Marina Vlady.
En 2003, elle tourne dans le film Depuis qu’Otar est parti de Julie Bertuccelli, une histoire sur trois générations de femmes en Géorgie, qui lui vaut le prix Michel-Simon et une nomination au César du meilleur espoir féminin en 2004.
Dans les années qui suivent, elle continue sa carrière d’actrice. Elle a eu la chance de travailler avec de grands réalisateurs comme Michael Haneke, Arnaud Desplechin, Pascal Bonitzer, Léa Fehner, et Eric Rochant dans la série Le Bureau des légendes à partir de la saison 4, où elle interprète une agente du FSB.
Pour elle, jouer est une manière d’exister, une façon d’avancer dans la vie. Cela lui permet de comprendre, d’explorer des émotions, de vivre des histoires à travers ses personnages et de raconter ces histoires de la manière la plus juste possible.
À 30 ans, elle perd sa mère, et la violence de cette perte l’anéantit. Elle cherche alors un moyen de surmonter cette épreuve, et c’est à ce moment qu’elle conçoit l’idée de réaliser un court-métrage sur le deuil. Ma branche toute fine(2018), son court-métrage, l’aide à faire son deuil et à tourner la page.
Grand Marin (2021), son long métrage, est tout aussi vital pour elle. Elle ressent le besoin de raconter cette histoire, de la vivre pour se prouver qu’elle en est capable, tout en défendant un cinéma qui lui est cher.
Diplômé de l'Ecole Nationale Supérieure de Cinéma LOUIS LUMIERE, Laurent Dailland débute à l'Agence Française d'Image.
Ses premières expériences en tant que directeur de la photographie de longs métrages sont Douce Violence d'Olivier Jacquot (1983) et 36 Fillettes de Catherine Breillat (1987).
Dans les années 90, tout en continuant à tourner des publicités et des courts métrages, il se voit proposer des films de plus en plus importants.
En 1997, avec Place Vendôme de Nicole Garcia, il reçoit sa première nomination aux Césars.
Il a notamment été directeur de la photographie sur le Goût des Autres d'Agnès Jaoui, Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre d'Alain Chabat, Est-Ouest, Man to Man de Régis Wargnier, Welcome de Philippe Lioret, Le Concert de Radu Mihaileanu...